Intervention chirurgicale fautive : syndrome de la queue-de-cheval
Le patient, présentant une pathologie lombaire, a subi un recalibrage unilatéral du canal lombaire au niveau L2-L3 à droite associé à une discectomie pratiqué par un neurochirurgien.
Celui-ci a commis une faute engageant sa responsabilité, dès lors que le geste médical choisi n’était pas adapté à l’ensemble de la symptomatologie du patient car il a consisté à décomprimer isolément la racine de la vertèbre L3 droite alors que la symptomatologie était bilatérale et dépassait largement le cadre de cette racine.
En outre, l’expert judiciaire a conclu que le geste opératoire choisi a été nocif car il a augmenté incontestablement le risque de complication neurologique désignée sous le nom de syndrome de la queue-de-cheval.
Le lien de causalité certain et direct entre la technique opératoire non pertinente choisie et le dommage subi est établi.